Début juin l'or grimpait, suite aux données décevantes sur l'emploi américain. A contrario, la semaine passée, l'or reculait suite aux très bons chiffres de l'emploi américain... Pour autant, en définitive, peu importent les bonnes ou mauvaises statistiques ou la hausse des taux de la FED... l'or ne dévie pas d'un pouce de sa phase de range 1200/1300 dollars. A l'exception de deux excursions hors de cette zone courant 2016 lors du vote en faveur du Brexit et de l'élection de Donald Trump, le métal précieux reste canalisé au sein de ces bornes bien établies.
Si en données journalières les niveaux techniques apparaissent particulièrement perceptibles, il faut aller chercher du côté des données mensuelles pour comprendre l'apathie des cours sur ce métal doré En effet techniquement, la moyenne mobile à 20 mois supporte le cours de l'or depuis plus de 4 mois désormais. Mais l'or connaît également actuellement une phase charnière avec deux résistances majeures. D'une part, les prix tentent de réintégrer le nuage par le haut et d'autre part, la lagging span (26 mois en retrait) teste actuellement le franchissement de la kijun-sen.
Avec un point médian au niveau des 1250 dollars, l'absence de réelle volatilité fait fuir les intéressés. Les opérateurs ont déjà pricé la hausse des taux de la FED et l'attendent sereinement. Or, les cours du métal doré sont de coutume extrêmement sensibles à l'évolution des taux d'intérêt. Historiquement, c'est même la corrélation (négative) la plus forte.
Finalement, seul un élément macro-économique majeur et inopiné pourrait entraîner un regain d'intérêt sur cette valeur refuge et constituerait un signe positif pour un nouveau test proche du seuil psychologique des 1300 dollars, déjà testé à 5 reprises depuis un peu plus d'un an. Pour l'heure nous restons en "stand by".
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